La préparation de l’action solidaire à l’étranger avec sa tutrice et le partenaire
Etudiante à Science-Po Lille, Alice sait déjà que le journalisme, la gestion de projet et l’international sont des domaines d’action qui lui parlent. La solidarité internationale s’est donc rapidement intégrée dans son parcours. Pour procéder au choix d’AJE, elle se fie à un tableau comparatif où l’on retrouve les échanges interculturels, les problématiques socioéconomiques, les champs d’actions et les régions qu’elle croise avec ses motivations et des échanges avec un autre pépin. « Pour faire le choix d’AJE j’ai regardé les projets antécédents (…) je me suis rendu compte qu’avec cette association il y avait une grande liberté de projets et d’actions possibles. C’est ça qui m’a beaucoup intéressé ! » nous confie-t-elle.
L’action du Pépin à l’étranger demande de la préparation et des échanges en amont. Lors du choix de l’association, on pose les attentes et les objectifs de son action pépin « on fait cet exercice comme si on écrivait une lettre à soi-même avant le départ (…). Lorsque je l’ai relu avant ma restitution, je me suis rendu compte que j’avais plutôt bien définie le projet et mes seules craintes étaient de ne pas répondre aux attentes des populations et l’ONG. Mais finalement tout s’est bien passé ! ». Puis vient la mise en contact avec la structure « ce qui a été très sympa, c’est qu’à partir du 2ème visio, j’ai déjà pu commencer à proposer des idées et des actions. J’ai proposé 4-5 projets qui correspondaient à certains axes et c’est ensuite eux qui ont choisi en fonction des leurs besoins » . Cela rappelle que le Pépin vient réaliser une action solidaire qui correspond aux besoin des populations en situations de vulnérabilités. « La communication était fluide, ils étaient très présents et tout s’est finalement très bien goupillé. C’était même plus simple que ce que je m’étais imaginé. J’ai directement dit que ce qui m’intéressait : c’était d’avoir du contact avec les jeunes. On avait environ une visio par semaine avec un compte rendu, puis j’élaborais la trame du projet pour savoir quel axe on décidait d’avoir, les problématiques, les intervenants et les publics cibles, et comment j’allais travailler avec les jeunes. Puis je validais ensuite l’ensemble avec eux ».
Valoriser l’artisanat : reportage sur les ateliers-écoles dans la région de Thiès
Le départ d’Alice, en mai 2023 dans la région de Thiès au Sénégal, s’est porté sur la valorisation de l’artisanat avec un projet journalistique. Au travers de micro-interviews, elle a fait valoir les activités des jeunes artisan·e ·s de la région. Dès son arrivée, Alice est placée au cœur de l’action grâce à l’accompagnement de Geneviève, une jeune fille du même âge qui l’aide pour faire la traduction lors d’interview. « Dès le lendemain de mon arrivée, on a commencé les interviews et j’ai également rencontré le référent du projet ».
© Frères des Hommes - jeunes artisans interviewés par Alice
« On a fait beaucoup d’interviews dès la première journée et cela s’est super bien passer. C’était après avoir eu un premier contact avec les intervenants. Ça a marqué le début du projet et c’était super encourageant de voir que les personnes étaient vraiment contentes de parler et faire valoir leurs activités. »
Au-delà de Thiès ; des interviews jusque Soucouta
Le projet avançait si bien, qu’Alice a pu partir de la région de Thiès, située à l’Est de Dakar, pour se rendre à Soucouta, au sud de Ziguinchor, pour visiter la « ferme école » d’un autre centre d’AJE où des formations en agroécologie sont dispensées. « On a pu rencontrer les autres équipes et projets d’AJE. J’ai donc pu voir d’autres axes sur lequels ils travaillent : avec Ismaëla pour la question de la formation et avec Everienne pour la gestion de la ferme école. D’un point de vue personnel, c’était super intéressant d’être sur place, d’assister aux formations et de rencontrer les jeunes. »
« On a pu se balader, visiter et rencontrer pleins de gens sur place. J’ai même pu aller en Gambie pendant une semaine avec Geneviève qui y avait de la famille, notamment dans la région de Banjul. »
En tout, Alice se sera rendue trois fois à Soucouta lors de son action Pépin avec AJE à Thiès. Elle aura pu voir l’ensemble des projets menés par l’association et rencontrer toutes les équipes, mais aussi aller au-delà de ce qui était originellement prévu. Une expérience de dépassement de ses limites à toutes les échelles !
Une action Pépin est un projet de longue haleine et multifacettes. Si ce projet vous a plu, vous pouvez suivre le compte Instagram @reportage_thies.sn où vous pouvez retrouver les vidéos d’Alice. Le compte est depuis géré par AJE grâce aux partages de connaissances et de compétences.
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