La formation lutte contre l’exclusion et l’enfermement en permettant d’apprendre un métier pour devenir autonome, nourrir sa famille et s’affirmer socialement. C’est le cas des 2 projets en Bolivie, où la formation des paysans a permis de renforcer leur indépendance financière (vis-à-vis des intermédiaires) en leur enseignant de nouvelles techniques de production. La formation permet aussi de s’organiser et de renforcer son pouvoir d’agir grâce au collectif. Cela a été le cas par exemple du projet au Brésil où tout est pensé par et pour la communauté. La formation, c’est faire reconnaître ses droits en donnant les moyens de s’exprimer et de faire valoir ses revendications. Les femmes de la banlieue de Lima en ont bénéficié grâce à un accompagnement fort de la part de notre partenaire sur le terrain.
Les 4 projets de Frères des Hommes
Pérou : Lutter contre les violences faites aux femmes
Issues des campagnes péruviennes, avec l’envie d’une vie meilleure, les femmes de San Juan de Lurigancho se sont installées dans cette banlieue de Lima avec leurs maris, leurs enfants et leurs parents. Très souvent la cohabitation entraîne des violences (physiques et sexuelles).
Brésil : Mettre en pratique l’agroécologie
Le Mouvement des sans terre (MST) fait de l’agroécologie une de ses priorités d’action à travers son réseau de centres de formation disséminés dans tout le Brésil. L’agroécologie est considérée par le Mouvement comme le moyen de nourrir la population brésilienne et de lutter pour la souveraineté alimentaire du pays
Bolivie : Du grain à moudre pour les paysannes de Cochabamba
Dans la zone rurale de la Haute Vallée de Cochabamba (au centre de la Bolivie), une coopérative de femmes paysannes produit, transforme et commercialise des graines et céréales, au bout du projet, l’indépendance financière et le respect de la nature.
Bolivie : Le miel au service de la communauté
Dans la province de Mizque, au sud de la ville de Cochabamba, le projet soutenu par Frères des Hommes est venu en soutien à une association d’apiculteurs (la Comuva) lui permettant de développer sa production et d’obtenir le certificat de l’État bolivien pour sa commercialisation. Au-delà de ce côté technique, c’est le soutien à toute une communauté isolée de 94 familles qu’a construit le projet.