Les Nations unies ont publié trois chiffres qui résument la situation : les femmes effectuent 66% du travail dans le monde, produisent la moitié des ressources alimentaires, mais ne perçoivent que 10% des revenus et ne disposent que de 1% de la propriété. De la Bolivie en passant par le Sénégal jusqu’en Inde, malgré une certaine prise de conscience de ces inégalités, la situation des femmes évolue très lentement.
Voici 5 projets de Frères des Hommes qui tentent ou ont tenté de faire évoluer les consciences.
République démocratique du Congo : ne plus dépendre de son mari
En RDC, les femmes prennent en charge toutes les tâches domestiques, leur mari étant souvent sans emploi ou ne contribuant pas à la vie du ménage. À cette situation de soumission, s’ajoute une forte insécurité dans la région de Bukavu, dont elles sont les premières victimes. Le défi de l’APEF est de briser ce carcan pour permettre l’émancipation des femmes congolaises.
Rwanda et Sénégal : l’émancipation des femmes par le travail
Dans les deux pays, les organisations partenaires de Frères des Hommes accompagnent les femmes dans l’apprentissage d’un métier dans l’artisanat ou l’agriculture, pour qu’elles sortent du confinement domestique.
Devenir des citoyennes à part entière : l’exemple indien
Humiliées, exclues : en Inde, les femmes sont considérées comme des citoyennes de seconde zone. Face à cette situation, Frères des Hommes et son partenaire Fedina (Fondation pour les innovations éducatives en Asie) se mobilisent depuis 1996 pour leur venir en aide.
Haïti : la parité comme mode d’action
Le Mouvement paysan Papaye (MPP) fait office de précurseur en ce qui concerne l’intégration des femmes, avant même que l’égalité homme-femme ne devienne une priorité pour nombre de pays dans le monde.
Pérou : lutter contre les violences faites aux femmes
Issues des campagnes péruviennes, avec l’envie d’une vie meilleure, les femmes de San Juan de Lurigancho se sont installées dans cette banlieue de Lima avec leurs maris, leurs enfants et leurs parents. Très souvent la cohabitation entraîne des violences (physiques et sexuelles).