Dans les pays où “Frères des Hommes” intervient (en Haïti, au Sénégal ou en République Démocratique du Congo par exemple), les situations d’injustice et d’inégalité sont nombreuses et anciennes. Elles ont été accentuées par des politiques affirmant la primauté de la finance aux dépens de la souveraineté des peuples, souvent imposés par les instances internationales et souvent à l’origine des migrations vers les pays plus développés. Ces blocages qui maintiennent les populations dans l’exclusion sont aussi souvent profondément ancrés dans la société elle-même et discriminent notamment les femmes, les migrants ou les minorités religieuses.
C’est pour faire disparaître ces blocages qu’intervient la formation des populations les plus pauvres. Comme le souligne Yves Altazin, directeur de l’ONG : « La formation lutte contre l’exclusion et l’enfermement en développant une conscience critique individuelle et collective. C’est une condition indispensable pour qu’une société puisse changer ».
Pour y parvenir, “Frères des Hommes” a développé au fil des ans sa méthode en formant les populations à un métier (agriculteur, menuisier ou artisan) pour devenir autonome et s’affirmer socialement. Il s’agit ensuite de les former à s’organiser, pour ainsi, grâce au collectif, renforcer leur pouvoir et faire reconnaître leurs droits. Depuis 50 ans, cette méthode a permis de changer la trajectoire de vie de milliers de personnes, depuis le paysan pauvre au Rwanda qui ose maintenant dialoguer avec les autorités publiques jusqu’à des personnalités comme Rajagopal en Inde ou Zita Kavungirwax, ancienne maire de la ville de Bukavu en RDC.
Comme le souligne Magorie, formatrice haïtienne en agronomie et ambassadrice de nos 50 ans : « Je fais tout ce que je peux pour faire comprendre aux paysans qu’ils sont utiles au pays. J’ai moi même été formée au sein du Mouvement paysan Papaye, partenaire de Frères des Hommes. En formant, je veux transmettre le pouvoir d’agir ».
Depuis 50 ans, notre approche est exigeante et complexe mais c’est le prix du changement et d’une transformation sociale durable. C‘est le prix d’un développement pour tous et d’abord pour les plus pauvres. Il faut développer cette approche par la formation pour qu’une société soit en mesure d’offrir un avenir à sa jeunesse autre que l’émigration, pour que cette jeunesse participe à la construction de son pays, en restant libre de ses choix.
Contacts presse :
Vincent Laurent - 06 12 73 42 68 - presse@fdh.org
Maxime Guimberteau - 06 98 90 18 87 - 01 55 42 62 61 – m.guimberteau@fdh.org
- si vous souhaitez des photos de Magorie St Fleur ainsi que le dossier de presse, n’hésitez pas à envoyer un mail à presse@fdh.org
- vous trouverez, ci-dessous, les temps forts de la campagne des 50 de Frères des Hommes ainsi que l’historique de notre ONG.
Les temps forts de la campagne “Transmettre le pouvoir d’agir” :
- 5/11 : Colloque “La formation au coeur de la transformation sociale” organisé par Frères des Hommes, l’AFD et le F3E
- 7/11 : Frères des Hommes fête ses 50 ans au Point Ephémère à Paris en compagnie de plus de 20 de ses partenaires, dont notre ambassadrice Magorie St Fleur. 16h à 22h30 - Point Ephémère - 200 Quai de Valmy, 75010 Paris
Frères des Hommes en cinq temps
- 50 ans d’expérience : Créé en 1965, Frères des Hommes est une des ONG françaises de développement les plus expérimentées ;
- Frères des Hommes a été une des premières associations à refuser l’assistanat au profit d’un partenariat avec les associations locales, centré sur la formation des adultes ;
- Un engagement sur le long terme avec ses partenaires sur le terrain dont certains depuis plus de 30 ans. Frères des Hommes intervient en soutien à la formation des adultes.
- Une association à taille humaine : Frères des Hommes privilégie la connaissance du terrain et la proximité avec les populations, au contraire d’une « multinationale de la solidarité » ;
- Une gestion rigoureuse : Frères des Hommes tire plus de la moitié de ses ressources de ses donateurs. Elle est agréée par le Comité de la Charte du don en confiance, ses comptes sont audités annuellement par un commissaire aux comptes indépendant qui les certifie.