En Haïti, près de la moitié de la population vit dans les campagnes. Pourtant la production agricole nationale ne couvre que la moitié des besoins alimentaires du pays et 1,3 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire. Frères des Hommes et le Mouvement paysan Papaye le savent : l’agriculture paysanne peut répondre à cette situation inacceptable et sortir les Haïtiens de la pauvreté.
– Contribuer à la sécurité alimentaire du Haut Plateau Central en formant les paysans à l’agroécologie ;
– Promouvoir la souveraineté alimentaire en favorisant la production nationale et l’exploitation raisonnée des ressources naturelles ;
– Donner les moyens aux populations paysannes d’être actrices de développement et de changement social en Haïti en renforçant leurs capacités citoyennes.
C’est d‘abord par une meilleure connaissance du milieu agricole et des pratiques des paysans haïtiens que le projet Objectif Haïti 2018 débute, comme un premier état des lieux pour s’adapter aux besoins rencontrés. Cette connaissance du milieu agricole passe par un diagnostic de deux zones précises, encadré par notre partenaire, AVSF. Il s’agit aussi d’analyser si certaines activités dans les exploitations familiales (comme le maraîchage, la culture de la banane ou le petit élevage) ont un impact sur les revenus. Le projet s’attache enfin à suivre plus précisément 10 familles paysannes cultivant un jardin « prekay » afin d’illustrer 1 livret et produire 3 vidéos présentant les étapes clés de la mise en place du jardin et de ses bénéfices pour les paysans. Mieux connaître les exploitations familiales veut dire mieux les accompagner sur les plans technique et économique et renforcer par ce biais les compétences de notre partenaire, le MPP.
– Mouvement paysan Papaye (MPP)
– Institut universitaire des sciences juridiques économiques et de développement régional (INUJED)
– Groupe de recherche et d’actions pour le développement intégré du milieu rural haïtien (GRADIMIRH)
– Frères des Hommes
– Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF)
– Centre international d’études pour le développement local (CIEDEL)
– Agrisud
L’Agence française de développement (AFD), nous fait confiance en apportant à ce projet un cofinancement important (50 %).